Grâce à notre superbe application SurfME (que je vous conseille vivement de télécharger gratuitement ;), nous avons eu le plaisir de rencontrer Eve Rivière, fondatrice de la marque de bikini KALOEA. Aujourd’hui basée en Australie, elle nous raconte son histoire d’entrepreneuse/surfeuse…
\r\n
Peux tu te présenter en quelques lignes (d’où viens tu, job, hobbies, études, parcours pro..) ?
\r\n
Hello Steven ! Je m’appelle Eve, j’ai 26 ans et je viens de Neuilly-sur-Seine (no comment haha). J’ai fait maths sup/maths spé, puis une école de commerce (EDHEC) et après plusieurs échanges à l’étranger, j’ai atterri à Sydney pour mon stage de césure. Et là ça a été la révélation.
\r\n
\r\n
J’ai su immédiatement que c’était en Australie que je voulais m’installer. J’ai réussi à finir mes études à distance et à valider mon Master en Business. Et après l’aventure KALEOA a commencé !
\r\n
Mes hobbies sont bien entendu le surf, le ski/snowboard (dur à pratiquer en Australie malheureusement) et je suis aussi très branchée musique.
\r\n
Kaloea, c’est quoi le concept ?
\r\n
KALOEA est la marque de surf bikinis que j’ai crée à Sydney il y a 18 mois. Mes bikinis sont de type “brésilien”, c’est-à-dire plutôt échancrés à l’arrière, mais tout à la fois sportifs pour avoir un maximum de confort à l’eau et un bon maintien dans les vagues.
\r\n
\r\n
\r\n
\r\n
Cela étant dit, les bikinis sont surtout un prétexte. Mon idée de fond en créant KALOEA était d’utiliser cette “surf image” très vendeuse pour non seulement partager ce “surf stoke” et l’incroyable lifestyle qui découle de ce sport, mais aussi sensibiliser les gens sur l’importance du respect de la nature et de l’océan afin que ce lifestyle puisse perdurer. Et un bon moyen pour capturer l’attention des gens est de leur montrer de belles choses et de véhiculer de bonnes vibes, d’où notre slogan “GOOD VIBES ONLY” yew!
\r\n
Comment t’es venue l’idée ?
\r\n
Tout est parti d’un surf/family trip il y a 2 ans à Hawaii (plus précisément Kauai, l’ile de Andy Irons, Bethany Hamilton, Alana Blanchard etc…).
\r\n
\r\n
Je venais de décrocher mon Master et j’étais à la recherche d’un emploi à Sydney puis ces vacances se sont présentées. En allant faire du shopping dans plusieurs surf shop de l’ile j’ai découvert que les bikinis brésiliens étaient très à la mode là-bas et que toutes les filles, quelle que soit leur morphologie, en portaient. J’ai acheté un maillot, suis allée surfer avec et me suis rendu compte qu’il tenait bien mieux que tous les soit disant « surf bikinis » de chez Roxy, Billabong & co.. Ce type de bikini était quasi introuvable en magasin en Australie donc je me suis dit qu’il y avait peut-être un marché. Une semaine après mon retour de vacances je commençais le projet.
\r\n\r\n
\r\n
\r\n
\r\n
\r\n
Tu es toute seule sur le projet ?
\r\n
Je suis l’unique fondatrice et détiens toutes les parts de la SA Kaloea Pty Ltd donc légalement je suis seule à la barre. Mais j’ai la chance d’avoir une poignée de personnes qui m’aident constamment et à titre gratuit.
\r\n
\r\n
Mon frère est webdesigner donc c’est lui qui a créé le wesbite de KALOEA (www.kaloea.com), mon copain prend la plupart des photos et vidéo pour KALOEA et poste les commandes en mon absence, et j’ai des amies qui se portent volontaires pour se faire photographier donc j’ai beaucoup de chance!
\r\n
Tu habites à Sydney, comment tu t’es retrouvée là bas ?
\r\n
Comme je l’ai dit plus haut, c’est un stage de césure qui m’a amenée ici. J’étais censée rester 6 mois et au final je ne suis jamais repartie. Ça fait maintenant 4 ans que je vis à Bondi et je suis entre-temps devenue résidente permanente donc je ne pense pas rentrer en France de sitôt! Je profite de l’occasion pour m’excuser pour mon franglais, plus le temps passe plus mon Français empire…haha
\r\n
Dur de créer une entreprise dans ce pays ?
\r\n
Je crois que ça peut difficilement être plus simple. Tout ce qu’il y a à faire c’est remplir un formulaire de 2 pages, passer au bureau de l’Australian Securities and Investments Commission en ville et leur verser environ $400 (à l’époque) pour recevoir un statut d’entité légale. En 10minutes c’est joue.
\r\n
Tu surfes ? Ta première vague c’était où et quand ?\r\n
\r\n
Je me suis vraiment mise au surf en arrivant en Australie. En ce moment je surf une Chilli Spawn 5’8 qui arrive en fin de vie après mon récent surf trip à Tahiti, donc je pense que je vais bientôt devoir aller faire un tour au surf shop… haha.
\r\n
\r\n
Avant ça ma première vague c’était il y a 6 ans, au Vieux Boucau dans les Landes!
\r\n
Qu’est ce que tu aimes dans le surf ?
\r\n
Beaucoup sont accro dès leur première session mais pour être honnête, j’ai mis du temps à apprécier ce sport. Je fonctionne beaucoup en terme de retour sur investissement et, pour le coup, le surf doit être un des sports les plus ingrats et les moins “rewarding » qui existe donc j’étais ultra frustrée ! haha
\r\n
C’est en progressant et en surfant de bonnes vagues dans des spots paradisiaques que je suis vraiment devenue accro. Maintenant je ne peux plus m’en passer!\r\n
\r\n
J’aime le surf pour les sensations, l’adrénaline des grosses sessions, le sentiment de communauté que tu peux ressentir à l’eau sur certains spots et surtout le bonheur d’être immergée dans l’océan tous les jours.
\r\n
\r\n
C’est un sport ultra demanding qui te pousse à constamment repousser tes limites mentales et physiques, à constamment t’adapter, et le tout en t’amenant dans les endroits les plus idylliques de la planète. C’est plus qu’un sport, c’est un lifestyle, et c’est le plus beau et le plus authentique que je connaisse.
\r\n
Entrepreneuriat ça a du bon ?
\r\n
Entrepreneuriat c’est la liberté ! Tu n’as de comptes à rendre à personne, tu manages ton business de la manière qui te plait, tu gères ton emploi du temps comme tu l’entends et à la fin du compte ce n’est pas le nombre d’heures de travail qui compte mais le résultat accompli. Tu es responsable de chaque projet, de son élaboration à son exécution, et toutes les décisions stratégiques ce sont à toi de les prendre. C’est loin d’être facile, c’est beaucoup de travail, beaucoup de stress, beaucoup de risques, pas de rentrée d’argent pendant de longs mois mais c’est un apprentissage permanent, un challenge quotidien et une satisfaction indescriptible quand les décisions prises étaient les bonnes et que tu récoltes les fruits de ton dur labeur. Et puis l’avantage de vendre des surf bikinis c’est que les business trips consistent à aller à Bali ou Tahiti 😉
\r\n
\r\n
L’idée d’un réseau social type SurfME ça te plait ?
\r\n
Je pense que tout réseau qui a pour but de lier les gens sur la base d’une passion commune est une excellente idée. Le surf est un sport très individuel mais paradoxalement très communautaire vu qu’on a tous en tête le même objectif, surfer des vagues tops! D’un point de vue personnel, une app comme SurfME qui permet de rencontrer d’autres surfeurs et surfeuses, de découvrir des bons plans, d’avoir des infos sur le monde du surf et même de s’inspirer sur des potentielles destinations surf me plait énormément. D’un point de vue business, si l’app me permet de faire connaitre ma marque à travers les photos que je poste, je ne peux qu’être encore plus ravie! Vous pouvez d’ailleurs retrouver KALOEA sur SurfME sous le nom » Kaloea Bikinis »!
\r\n
Merci Eve pour l’ITW 😉
\r\n
\r\n
Envie de rencontrer une communauté 100% surf, faites comme Eve et téléchargez l‘appli SurfME c’est gratuit !
\r\n
Mesdemoiselles, envie d’avoir un beau bikini pour vos sessions, par ici:
\r\n
\r\n
\r\n
\r\n